Quel été … On court partout et on ne voit pas le temps passer. C’est souvent ce qu’on dit, mais c’est encore pire que d’habitude ! Que s’est-il passé qui nous aie tenu si occupés ? Mais la pluie pardi ! La pluie, toujours un peu trop, toujours au mauvais moment … Et cette pluie nous complique la vie dans les vignes. Le mildiou a atteint le stade « personne-n’a-jamais-vu-ça » (même les plus anciens). L’herbe repousse dès qu’on la coupe, comme pour nous narguer. Le tracteur est de sortie dès que c’est possible (les sols sont détrempés, et à vouloir trop bien faire, on fait mal en tassant).

On laisse donc un mois de juillet éreintant dans le rétroviseur. Et la route qui reste à parcourir jusqu’aux vendanges paraît pour le moins escarpée et cahoteuse …

tracteur vigne champagne

Heureusement que le tracteur ne compte pas ses heures et peut travailler au coucher du soleil. Son imposante ombre portée sur la route m’a fait penser à lui :

on se donne du courage comme on peut!

on se donne du courage comme on peut!