Souvent, chez les humains, quand on a envie de se faire dorloter, on se tourne vers son/sa moitié en lui demandant quelque chose comme : « mmh, gratte moi le dos s’il te plait » (ou la tête, chacun sa préférence).

On aime nos vignes, on veut qu’elles se sentent dorlotées, alors, on leur a gratté le dos.

C’est assez simple en fait : on a monté les griffes (petites charrues) sur le tracteur, et on est passé ainsi plusieurs fois dans les rangs de nos deux plus jeunes vignes.

La Julienne (5 ans) et la Chatelaine (6 ans) sont deux demoiselles en pleine croissance qui ont besoin d’attention, particulièrement quand il fait sec, très sec. Un bon grattage de dos, voilà qui les a rafraichies un peu et débarrassées de leur liseron.

Je suis sûre que si on avait pu les entendre, elles auraient ronronné de bonheur.

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La Chatelaine, une heureuse demoiselle. On aperçoit les grappes, en cours de fermeture.

 

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« Scratch my back « 

We, Humans, when we need to be cuddled, we kindly ask our lovers to scratch our backs (or our heads, each one his/her preferences). And luckily, we can get cuddled.

We love our vineplants and we want them to feel cuddled. So we scratched their backs.

Don’t imagine anything tricky, it was quite simple : we put the tiny plows on the tractor and we passed gently several times in the rows of our two youngest plots.

The Julienne (5 year-old) and the Chatelaine (6 year-old) are very young growing ladies that deserve care, especially when the weather is very dry. So we cuddled them, and this gentle plowing brought them a bit of freshness and helped them getting rid off their bindweed.

If if we could have heard them, I am sure they would have be purring with happiness.