L’histoire de notre famille reflète l’histoire de la Champagne et la Grande Histoire. En ces temps de commémorations, rendons hommage à Jean Plener, 4ème génération, poilu de la Grande Guerre. Le grand-père de Jean-françois et arrière-grand-père de Maud est né le 28 octobre 1883.
Sa fiche dans les archives militaires le décrit ainsi : « cheveux et sourcils chatains, yeux gris, front ordinaire, nez moyen, bouche moyenne, menton rond, visage large, 1m66. Profession : propriétaire viticulteur. Sait lire et écrire. Ne sait pas nager ». Jean Plener a effectué ses classes militaires en 1903.
Il est mobilisé dès le 04 août 1914. Son épouse Hélène-Léontine est alors enceinte de leurs fils Jean (5ème génération, père de Jean-François et grand-père de Maud).
Toujours selon les archives militaires, il part au front en octobre 1914 avec le 355ème RI dans le Pas de Calais. Son fils Jean naît le 1er janvier 1915.
Au front, Jean Plener est blessé à l’omoplate gauche par un éclat d’obus le 4 février 1915. Il est évacué vers la Bretagne pour être soigné avant de rejoindre son corps en avril 1915, avant d’être à nouveau évacué en mai en raison d’une fièvre typhoïde. Son retour au front en juin 1915 s’effectue en Argonne et en Champagne, à quelques kilomètres de son foyer et de ses vignes, jusqu’en février 1916.
Après une nouvelle convalescence pour un ictère, Jean Plener est réaffecté au 48ème RI en juin 1916. Le régiment est alors en Argonne et subit de nombreuses pertes.
Nous avons retrouvé des cartes postales écrites par Jean Plener à sa femme Hélène et son fils Jean au début de l’année 1917. Il finira la guerre avec le 48ème RI, avec quelques périodes de permission, des attaques victorieuses et des maladies.
Le 27 février 1919, il est mis en congé illimité de démobilisation et rentre en train à Bouzy. Il décède le 16 décembre 1935.
Pendant toute son absence, c’est Hélène Léontine, jeune maman, qui s’est occupée des vignes, comme de nombreuses femmes en Champagne à l’époque.
Bien des années plus tard, les jeunes générations se souviennent et saluent le courage de leurs aînés avec un seul souhait : que le Champagne ne serve désormais qu’à célébrer la paix.
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jean plener

Jean Plener, 4ème génération

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The history of our family follows the path of the big History and of the history of Champagne. In those days of commemoration of World War 1, let’s pay tribute to Jean Plener, 4th generation, soldier (“poilu”) of the Great War. Jean-François’s grand father and Maud’s great-grand-father was born on October 28, 1883.

The military archives describe him as “dark hair and eyebrows, grey eyes, ordinary forehead, medium nose, medium mouth, round chin, large face, 1m66. Job : winegrower. Reads and writes. Does not swim.” Jean Plener did his basic military training in 1903.

He was mobilized as soon as August 04, 1914. His wife Hélène-Léontine was then pregnant of their son Jean (5th generation, Jean-François’s father and Maud’s grand-father). According to military archives, Jean walked to the front on October 1914 with the 355th regiment of infantry, to the north of France. His son Jean was born on January 1st 1915.

At the front, Jean Plener was wounded at the left shoulder by shrapnel on February 4, 1915. He is evacuated to Brittany to be treated before joining back his regiment in april 1915. He is evacuated in May because of a typhoid fever. He goes back to the front in June 1915 in Champagne and Argonne, only a few kilometers away from his home and vineyard, until February 1916.

After another evacuation because of an icterus, Jean Plener is reaffected to the 48th regiment of infantry in June 1916. The regiment is at that time in Argonne and faces many losses.

We found postal cards written by Jean Plener to his wife Hélène and son Jean at the beginning of the year 1917. He will stay in the 48th regiment until the end of the war, with a few leave times, victorious attacks and days of illness.

On 27th of February 1919, Jean receives his order for demobilization and goes back to Bouzy by train. He dies on December 16, 1935.

During the war, Hélène Léontine, young mum, took care of the vineyard, as many other women in Champagne at that time.

Many years after, our generations remember and pay tribute to the courage of our elders with one strong wish : that Champagne be only drunk to celebrate peace.

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